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13 septembre 2007

intro humanité en mouvement

bonjour blog!

Voici le premier mot dans cette première catégorie, que je viens d'appeler "humanité en mouvement".

Pour moi, cela signifie le flux de gens, de personnes, d'êtres humains, sur notre belle planète blueue et verte.

Avec nos deux pattes (quatre quand on est petit, trois quand on est agé) et tout ce qui peut nous faire avancer plus vite, on bouge.

On voyage, se déplace, se transporte, part, arrive. Diasporas, exodes, expatriation, voyages d'affaires, tourisme, itinérance, errance, aventure...

On emmène avec soi - son coeur (ses amours, ses émotions), sa tête (ses pensées, ses idées, ses connaissances), ses accoutrements, ses apparâts, ses objets préférés, ses bagages si on en a et on peut (20kg dans les vols en principe, un sac plastique et une bouteille d'eau si on traverse le Sahara), ses économies si on en a, sa musique, ses croyances, son métier, ses produits...

Bref : flux de personnes = flux de biens, d'épargne, d'idées, de culture...de tout ce qui fait de nous des êtres humains.

Voilà ce dont on va parler. Après, c'est libre, c'est à vous, c'est à nous, de nous découvrir voyageurs, itinérants, étrangers et autochtones, visiteurs et hôtes...

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11 septembre 2007

11 sept 11

bonjour blog! qu'imposer aux innocents 'nautes qui tomberaient ici par mégarde, parmi mes élucubrations? le 11 Septembre, j'étais dans mon bureau, en 2001, à Washington, à une encâblure de la Maison Blanche, et vis l'indolente masse grise de fumée menaçante s'élever du Pentagone, sur l'autre rive du fleuve Potomac...la panique, des cris, des téléphones, des folles rumeurs en tous sens, les bureaux se vidant en une marée humaine noire de monde fuyant pour retrouver leurs foyers, leurs proches. Puis rien, le silence : plus le tintamarre incessant des avions de ligne dont les cieux américains étaient remplis, plus les circulations incessantes de ce peuple occuppé, nonchalant et hédoniste. Rien que les écorchures déchirantes des F16, des escadrons fracassants d'avions, d'hélicoptères, de blindés militaires, de l'Amérique blessée qui criait sa colère.

Et tous les 11 sept j'écris un petit mot de pleurs, pour cette peur ce jour là, cette chute, pour mes amis américains qui ont perdu des proches (eh oui, Washington est une ville de fonctionnaires, et bon nombre d'entre eux travaillent pour l'administration militaire, et 150 se trouvaient sur le trajet de ce bel avion civil rempli de voyageurs, qui fut sacrifié ce jour-là.

Donc voici mon petit mot de cette année, avant qu'il ne se périme avec les jours, les images, les infos qui passent.

today is the anniversary of sept 11. Still no closure for 3000 people who died. Worse : 3000 more, young Americans have been sent to die in Iraq, on some weird, misguided quest. Still the pain of Gaza, Chechnya, Kosovo, Bosnia, Kashmir, Algeria, Afghanistan, smarts. “Root causes” we are told, along with inter-Islamic tension, Israel, and oil-autocracies - of organized terrorism throughout the Muslim world. The world looks nothing like it used to, it is a colder, weirder, scarier place. “Stupid economic” globalization of yesteryear is a distant memory, just as its opposite, “economic horror”. The latter (coined by radical French author Viviane Forrester) replaced with the hot, steely, real horror of hatred, anger, violence and frustration, ignorance and mass-murder.

C'est l'anniversaire du 11 sept aujourd'hui. Toujours pas de soulagement pour les 3000 victimes. Pire : 3000 jeunes américains de plus, ont été envoyés mourir en Irak, dans une quête bizarre et maladroite. Toujours cependant la douleur de Gaza, de Tchétchénie, du Kosovo, de la Bosnie, du Kashmir, d'Algérie, de l'Afghanistan persiste. Autant de "causes", nous dit-on, avec les tensions inter-islamiques, Israel et les autocracies pétrolières, du terrorisme organisé à travers le monde musulman. Le monde aujourd'hui ne ressemble en rien à celui d'hier, il est plus froid, étrange, effrayant. La mondialisation "bête et matérialiste" d'antan n'est plus qu'un lointain souvenir, et comme son pendant "l'horreur économique" décriée par Viviane Forrester, sont remplacées par l'horreur réelle, métallique, foudroyante, de la haine, de la colère, de la violence et de la frustration, par l'ignorance et le meurtre de masse.

24 août 2007

introduction

bonjour et merci à quiconque m'a envoyé le lien, m'invitant à participer à "canalblog".

Je me suis enregistré et m'en vais en savoir plus sur ce que c'est, qui s'y trouve, ce que ça permet.

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